Parce que ce mouvement est avant tout une expression visuelle, le steampunk s’est manifesté à la médiathèque sous différentes formes. Clin d’œil assumé à Jules Vernes dont l’œuvre inspire de nombreux « steamers », le Nautilus de 20 000 lieues sous les mers s’est emparé des lieux !
Depuis l’entrée, le public a pu saisir l’ambiance et s’immerger dans un nouveau décor :
A peine eu-t-il aperçu la superbe maquette du kraken affrontant le Nautilus, qu’un calamar géant attaquait la coque du submersible. Entre les tentacules, la steam bibliothécaire offrait une sélection de documents steampunk : Jules Verne était à l’honneur mais surtout des auteurs contemporains tels que Victor Fleury ou Tim Power. Avril et le monde truqué ou encore le jeu vidéo Bio Shock ont permis à chacun de découvrir ce courant littéraire et artistique.
A cet endroit, 3 possibilités s’offraient au public :
- S’immerger à l’intérieur du Nautilus.
Grâce aux bonnes volontés et à la collaboration du musée, le public a pu redécouvrir ce bâtiment mythique. A côté d’un magnifique gramophone, à l’intérieur de la chambre du capitaine Némo et face à son trésor, chacun a pu apercevoir le calamar géant évoluant dans les abîmes, peut-être cherchant à fracasser l’un des hublots !
- S’envoler pour Le Château des étoiles.
Très belle exposition ludique mettant en avant cette bande dessinée réalisée par Alex Alice et publiée Rue de Sèvres. A travers 12 panneaux, petits et grands ont pu partager une compréhension du steampunk sous une plume très douce et légère où les dirigeables côtoient l’architecture toute en légèreté des grandes constructions de l’ère industrielle.
- Arpenter Le Paris des Mystères.
Il n’y a pas de steampunk sans une réunion de personnages hauts en couleurs ! La Brigade du Tigre, d’Arsène Lupin, Mata Hari… ont fait de nombreux clins d’œil au public à travers une série de photographies et de textes réalisés respectivement par Christopher Mark Perez, Etienne Barillier et Arthur Morgan. Une belle occasion de revoir ses classiques !
Visitée par le public de la médiathèque mais aussi par les résidents de la maison Favier ou encore par les élèves de l’école de dessins de Malestroit, cette exposition a su rassembler les générations en donnant à voir les nombreuses possibilités artistiques réalisées pour ce mouvement qui valorise l’esprit maker.