L’intrigue prend racine en Australie dans un futur proche où les voitures sont conduites vocalement. Grey et Asha perdent le contrôle de leur véhicule au cours d’une soirée : ils vont alors être victimes d’une violente agression où Asha perdra la vie. Après une longue perte de connaissance, Grey découvre la paralysie totale de son corps. Désespéré par la perte de son indépendance et des enquêteurs incapables de retrouver les assassins de son épouse, il accepte alors une sorte de pacte faustien futuriste avec un riche chercheur qui lui propose l’implantation d’une puce qui lui rendra sa motricité. Très rapidement, Grey est dépassé par ses nouvelles capacités et ce corps étranger qui lui procure une force surhumaine, le transformant ainsi en prototype mi-homme, mi-machine…
Leigh Whannell signe ici son deuxième film, après avoir réalisé le troisième volet d’Insidious. Upgrade rend hommage, avec justesse et bon goût, aux films d’actions des années 80. Avec très peu de budget, l’équipe du film a réussi à créer une atmosphère atypique par le biais d’une esthétique léchée et qui n’a rien à envier aux blockbusters. Le spectateur est très vite transporté dans une ambiance généreuse et sans second degré : les scènes d’action ainsi que le scénario sont d’une grande efficacité. En plus d’être divertissant, Upgrade est d’une grande pertinence en soulevant des problématiques d’un futur plus ou moins éloigné, avec la question du transhumanisme notamment.