L’auteur compositeur et interprète belge convoque, pour son deuxième album, les grands esprits.
Ceux de l’Afrique à travers les influences musicales (« Ave Cesaria »…), celui de Brel par la capacité stupéfiante à aborder des sujets profonds parfois douloureux (« Formidable »…), à viser juste, à évoquer des images fortes, à se jouer des mots et jouer avec eux (comme le faisait si bien Nougaro) sans jamais céder à un simple exercice stylistique.
La crudité (parfois) de ses textes ne confine jamais à la vulgarité mais enrichit au contraire ses propos, amplifie l’impact. Sa langue poétique possède un indéniable pouvoir de séduction
Entre morceaux scandés et morceaux chantés, tempos calmes ou soutenus, cet album dynamique et intelligent emporte son auditoire sans limitation d’âge.
Les arrangements parfois très électro, ne peuvent que ravir les amateurs de dancefloor et nous convient à une transe salvatrice car, comme le disait si bien son illustre ancêtre outre-quiévrain « …il faut bien que le corps exulte »