Jeune artiste originaire de Créteil, Eddy de Pretto a frappé un grand coup avec son premier album Cure. Réussissant à allier la chanson française et le hip-hop (l’artiste cite comme référence autant Barbara, Brel que Booba ou Franck Ocean) à la manière d’un Stromae, il se distingue par la qualité de ses textes sincère, âpres, frontaux, sans pudeur mais également poétiques. Abordant tout autant ses parents, la banlieue, les réseaux sociaux que la jeunesse, la fête ou bien encore la sexualité et le genre, le rappeur est touchant car il nous questionne sur les apparences et les masques que l’on se forge pour se fondre dans la société, sur la soi-disant normalité. Cure est un disque fort et témoin de toute une génération.
Ce disque est le troisième album de John Carpenter, mythique réalisateur de films fantastiques tels que Halloween : la Nuit des masques, The Thing ou encore Le Prince des ténèbres. Cette anthologie regroupe 13 thèmes de la filmographie de Carpenter, composés par lui-même, à l’exception des thèmes de The Thing et Starman, écrits par Ennio Morricone et Jack Nitzsche.
Si le réalisateur-musicien a surpris ses fans avec ses deux albums précédents, Lost Themes et Lost Themes II avec des compositions inédites ne figurant sur aucune B.O de ses films, il renoue avec les morceaux mythiques des films qui l’ont fait connaître. Dans un style électronique et minimaliste, John Carpenter nous replonge dans l’ambiance si particulière de ses films cultes. Accompagné de son fils Cody et de Daniel Davies, connu pour ses collaborations avec des groupes de rock, Carpenter a réenregistré pour l’occasion ces treize morceaux choisis, leur offrant ainsi un nouveau souffle tout en restant fidèle à l’atmosphère délicieusement rétro des premières versions.