Accéder au contenu Accéder à la recherche Accéder au menu principal

Musique

imagesL’auteur compositeur et interprète belge convoque, pour son deuxième album, les grands esprits.

Ceux de l’Afrique à travers les influences musicales (« Ave Cesaria »…), celui de Brel par la capacité stupéfiante à aborder des sujets profonds parfois douloureux (« Formidable »…), à viser juste, à évoquer des images fortes, à se jouer des mots et jouer avec eux (comme le faisait si bien Nougaro) sans jamais céder à un simple exercice stylistique.

La crudité (parfois) de ses textes ne confine jamais à la vulgarité mais enrichit au contraire ses propos, amplifie l’impact. Sa langue poétique possède un indéniable pouvoir de séduction

Entre morceaux scandés et morceaux chantés, tempos calmes ou soutenus, cet album dynamique et intelligent emporte son auditoire sans limitation d’âge.

Les arrangements  parfois très électro, ne peuvent que ravir les amateurs de dancefloor et nous convient à une transe salvatrice car, comme le disait si bien son illustre ancêtre outre-quiévrain « …il faut bien que le corps exulte »

AftershockCela fait bientôt 40 ans que Motörhead emmené par son leader bassiste/chanteur Lemmy Killmister distille un rock sauvage, efficace et sans concessions.

Accompagné de Phil Campbell, guitariste aux chorus efficaces et inspirés, et de Mickey Dee bucheronnant ses futs avec autant de puissance que de technique, le trio nous offre un de ses meilleurs albums depuis fort longtemps…

Un pur album de rock parfois teinté de blues, gras à souhait, comme savent en faire les ZZ Top.

Les morceaux sont courts, jamais bavards et couvrent un large spectre de tempo, même si l’ambiance générale évoque le plus souvent une charge de cavalerie.

35 minutes d’énergie brute à en donner le tournis à dévorer au plus vite !

Suites 1 2 3Les Suites pour violoncelle font partie de ces œuvres aussi connues qu’incontournables de Bach. Qu’elles soient interprétées par Casals, Tortelier, Bylsma ou plus récemment par Truls Mork, l’auditeur ne se lasse pas d’enrichir son écoute par cette capacité qu’ont les grands interprètes à nous faire plonger dans de nouveaux univers.

Hopkinson Smith nous livre ici une version pour théorbe des 3 premières Suites.

Si l’art de la transcription peut avoir mauvaise presse car elle peut induire un appauvrissement de l’œuvre originale, ici il n’en est rien.

Tout le talent de ce grand luthiste est de refaire découvrir cette œuvre sous un nouvel angle, grâce aux sonorités chaudes et douces qu’offre cet instrument.

Entre galanterie et introspection retenue une facette inconnue des Suites nous est révélée comme s’il s’agissait d’un nouveau voyage initiatique dans le foisonnement des œuvres du Cantor de Leipzig.

Enta OumryIl y a près de 40 disparaissait celle que l’on se plaisait à appeler « La 4ème pyramide d’Egypte » ou « L’Astre d’Orient ».

Sa voix inégalable résonne toujours comme un phare de la chanson arabe. De ses débuts, quand elle devait se vêtir en homme pour pouvoir se produire sur scène,  jusqu’à sa fin de carrière, la diva égyptienne régala les oreilles et les cœurs de millions d’auditeurs.

Enta Omry est un enregistrement live de 1964 qui nous permet de prendre conscience de la ferveur, du fanatisme, qu’elle déclenchait.

Près d’une heure pour un seul titre, cette chanson est un poème lyrique,  véritable ode à l’amour « Tu es ma vie », et la musique composée par l’immense Mohammed Abdel Wahab est un écrin pour le mythe qu’est devenue cette interprète.

D’autres artistes comme la libanaise Warda, firent perdurer l’art noble de la « chanson longue » et l’héritage de la Diva est toujours vivant puisque la belle Shakira a repris, dans une version raccourcie , ce titre incontournable.

Vous avez réussi à échapper à la déferlante One Direction ?

Alors, ruez-vous sur leur dernier album.

14 titres parfaitement formatés, plus pop-rock que sur leurs deux précédents albums, vous permettront de découvrir ce quintet qui depuis 4 ans déchaîne les passions et fait chavirer le cœur de millions de jeunes fans dans le monde.

Le disque alterne entre morceaux énergiques et ballades acoustiques propres à déclencher les hurlements que la Beatlemania nous avait fait connaître.

Les auditeurs plus âgés retrouveront sans doute avec plaisir des mélodies et des sonorités qu’ils auront entendues dans les années 80 lorsque le rock FM était à la mode (« Midnight Memories » le titre éponyme rappelle le succès de Def Leppard « Pour some sugar on me »…).

Quoi qu’il en soit ce disque s’écoute de bout en bout avec envie, voire amusement, parce qu’il est tout simplement bien fait et sympathique, les chansons sont accrocheuses, il serait donc dommage de bouder ce simple plaisir.