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Musique

Melingo incarne le renouveau du Tango ainsi que de la Milonga

Auteur-compositeur et interprète formé au conservatoire et clarinettiste averti, ses premières expériences musicales en groupe sont davantage tournées vers le rock.

Dès 1998 il  revient à ses racines argentines et nous propose un tango des bas-fonds à mille lieues des tangos de cabaret.

Il choisit le Lunfardo, argot de Buenos Aires pour distiller de sa voix rauque des chansons tout aussi sensuelles que rudes, des histoires de loosers, de vies cabossées, de couteaux tirés dans des bars glauques.

Les textes et l'interprétation gouailleuse nous prennent aux tripes et l'envie de danser nous pénètre à chaque instant tout au long de cet enregistrement jouissif dont la prise de son est excellente, claire et bien contrastée.

En plus du quartet traditionnel, scie musicale, clarinette, guitare électrique ou quelques effets numériques viennent surprendre et titiller nos oreilles.

Du Tango "post-punk" à découvrir au plus vite; un très bel objet, distribué par Naïve, de surcroît !

Si Melingo passe près de chez-vous, faites le déplacement car, plus qu'un simple chanteur, l'homme est un acteur, une bête de scène fascinante.

Sortie en 1994, cette merveille du courant « néo-progressif » dure 71 minutes !

Le détail a son importance car Marillion, après des expériences plus commerciales, nous invite à un véritable voyage. Concept album donc ! Trajet avec escales en douceur ou menées à un rythme effréné, mais que l’on parcourt d’un bout à l’autre.

Point de départ de l’aventure ? Un fait divers ayant défrayé la chronique lorsqu’une jeune femme fut retrouvée sur un pont autoroutier en Angleterre, errante et amnésique.

Un album sombre certes mais qui se termine par un atterrissage tout en finesse et sur une note d’espoir

Le son est merveilleux, cristallin, dynamique. Le groupe est d’une grande cohésion : Steve Rothery le guitariste, possède cette capacité rare de jouer sur tous les registres (son clair ou saturé) et régale nos oreilles de ses chorus aériens, quant à Steve Hogarth (chant), il s’impose comme membre à part entière du groupe, faisant oublier Fish et la période « Misplaced Childhood ». Il est certainement une des plus grandes voix de la scène rock anglaise actuelle. Il convainc, il nous entraîne là où il le souhaite.

Un album addictif qui nécessite du temps mais qui, comme tout bon voyage, nous laisse des souvenirs impérissables.